INTERVIEW DE TACIM EYISAN, MAITRE D’OEUVRE D’EXECUTION CHEZ 3D MANAGER
Découvrez l’interview de Tacim Eyisan, certifié en 2022 de la formation BAC+3 Chargée d’affaires à l’ESCT Bordeaux-Mérignac.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Tacim EYISAN. Après avoir réalisé un BAC STMG, j’ai travaillé dans le gros œuvre avec mon père pendant 2 ans. J’ai ensuite décidé de reprendre des études en économie de la construction jusqu’en 2021. Puis, j’ai intégré le bachelor chargé d’affaires BTP à l’ESCT de Bordeaux-Mérignac.
J’ai été agréablement surpris ! En effet, comparativement à ma première année d’études qui était très théorique, la formation à l’ESCT m’a permis de voir le côté pratique en travaillant sur différents projets. Les formateurs nous mettent dans les conditions du réel. Par exemple, sur le dernier projet que l’on a eu, notre formateur était le maître d’ouvrage et on devait répondre à un appel d’offre.
Sur les trois projets sur lesquels nous avons travaillé à l’ESCT, j’ai appris beaucoup de choses et développé de nombreuses compétences.
Que s’est-il passé pour toi après l’ESCT ?
Après mon bachelor chargé d’affaires à l’ESCT, j’ai signé un contrat avec mon entreprise d’alternance, 3D Manager. Aujourd’hui, j’occupe le poste de maître d’œuvre d’exécution.
Quelles sont tes missions au sein de ton entreprise ?
Je suis les projets du permis de construire jusqu’à la livraison client. On organise le planning, on réalise l’ordonnancement des tâches des entreprises. On a une vue d’ensemble et un suivi global du chantier .
Sur quel chantier travailles-tu ?
Je suis maître d’œuvre d’exécution essentiellement sur des logements. Je m’occupe de réaliser des résidences, des bâtiments et des villas. On réalise très peu de bâtiments tertiaires ou de bureaux.
On peut avoir des projets allant de 15 à 120 logements. Durant mon alternance, j’ai aidé une collègue qui était sur un projet de 124 logements avec près de 23 entreprises à gérer.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton travail ?
L’autonomie, essentiellement ! C’est surtout le fait d’avoir une vision globale du chantier.
À l’inverse, quelles peuvent être les complexités de ce poste ?
La technique, c’est le point qui est crucial. Si techniquement on n’arrive pas à répondre aux exigences des entreprises, ça devient très compliqué. D’ailleurs, en tant que maître d’œuvre d’exécution, Il est important d’avoir des connaissances techniques dans tous les domaines pour ne pas être perdu car c’est un milieu qui évolue très vite. Technologiquement aussi, ça progresse très vite. Il faut s’adapter avec les entreprises, les suivre et les accompagner au fil du temps. Grâce à l’alternance, j’ai gagné en expérience et en confiance.
En quelques-mots, que représente pour toi l’ESCT ?
La lumière au bout du tunnel ! Comme je disais à certains de mes formateurs, avant d’intégrer la formation à l’ESCT, je ne savais pas quoi faire et désormais j’ai pu devenir maître d’œuvre d’exécution.
Un mot pour conclure ?
J’ai vraiment apprécié l’ESCT ! La formation propose un système d’apprentissage avec de longues périodes d’alternance. C’est parfois compliqué de faire la transition entre le rythme en entreprise et à l’école. Les 6 semaines à l’école restent intenses mais cela nous permet de rester concentré sur notre formation donc c’est vraiment top d’avoir ce système d’alternance. Je ne retiens que du positif.