INTERVIEW D’HUGO PASTORELLO, EN ALTERNANCE CHEZ THOMAS & DANIZAN

Découvrez l’interview d’Hugo Pastorello, certifié BAC+3 Chargé d’Affaires BTP à l’ESCT Marseille et actuellement en BAC+4 à l’ESCT Bordeaux-Mérignac.

Présentez-vous :

J’ai 22 ans. Après avoir obtenu un BAC Scientifique, j’ai réalisé un BTS Étude et Économie de la Construction (= BTS MEC – Management Économique de la Construction) au lycée Cantau, à Anglet.
Pour ma rentrée 2020, j’ai intégré la formation BAC+3 Chargé-e d’Affaires BTP dispensée à l’ESCT Marseille.

Puis en 2021, j’ai rejoint l’ESCT Bordeaux-Mérignac pour poursuivre avec la formation BAC+5 Directeur-trice de Travaux.

En parallèle de mes études, je pratique le jet ski en compétition. En 2021, j’ai remporté deux titres de champion de France et un titre de champion du monde de Jetraid (course sur un jet à selle sur un circuit).

Comment se passe ta formation au sein de l’ESCT ?

J’apprends au mieux et dans les meilleures conditions !
En raison des entraînements de jet ski, j’ai dû changer de centre ESCT afin de pouvoir me rapprocher de Toulouse. Toutefois, l’ambiance est toujours aussi bien. L’ESCT dispose de très bons formateurs. Et je suis avec des camarades qui sont dans différents secteurs du BTP ce qui est et plutôt intéressant.

ALTERNANCE :

Est-ce que tu peux nous parler de ton entreprise : Thomas & Danizan ?

Thomas & Danizan est une entreprise du groupe Pastorello. On y trouve différents secteurs : industriel, construction et un secteur commercial avec la vente de motos et de skis.

Quel est ton poste et quelles sont tes missions ?

Je suis aide conducteur de travaux en alternance. Je suis du côté travaux publics donc tout ce qui se rapporte au VRD, et plus particulièrement pour la cellule Airbus, à Toulouse.

Mes missions sont diverses : gérer plusieurs équipes de 4 personnes et des chefs de chantier, établir des devis, participer aux réunions et aux visites de chantier. Puis, je suis en relation avec les clients.

Peux-tu nous parler des chantiers sur lesquels tu travailles actuellement ?

Actuellement, je réalise de la maintenance et des réparations sur le site Airbus de Toulouse. On effectue de la reprise d’enrobés, de trottoirs ainsi que de petits réseaux. Ces opérations ont des budgets de 10 000 à 20 000 euros. La complexité sur ce site, ce sont les spécifications et les réglementations très strictes qu’il faut respecter.

Puis récemment, j’ai réalisé sur la région de Montauban, le parement et le revêtement de sol sur la place de l’église. Et dans la commune de Pibrac, on avait des logements à réaliser et la création d’un parking ainsi que la voirie qui y était rattachée.

SA PASSION : LE JET-SKI

Peux-tu nous parler de ta passion pour le jet ski ?

Je pratique ce sport nautique depuis tout petit puisque c’est mon père qui m’a initié. Dès l’âge de 8-9 ans, j’étais tout seul sur un jet ski. Puis vers 14 ans, je m’y suis réellement mis à la pratiquer en suivant des entraînements.
Lorsque je suis en entreprise, j’essaye d’en pratiquer 1 fois par jour au mieux mais en principe j’en pratique une fois tous les deux jours. Puis quand je suis sur la période à l’école, je rentre tous les week-ends à Toulouse pour passer mes après-midis à m’entraîner.

Comment fais-tu pour combiner à la fois tes études dans le BTP et ta pratique sportive ?

J’essaye de m’organiser au mieux. Par exemple, si je prends un week-end type : le matin je travaille les cours et l’après-midi je m’entraîne. Lorsque je suis en entreprise, j’y vais sur mon temps du midi. Je prends entre 2h à 2h30 pour réaliser mon entraînement.

Peux-tu nous parler de la compétition mondiale de jet-ski que tu as remportée en Thaïlande ?

En novembre 2021, j’ai remporté le Jet Raid. Il s’agit d’une compétition de jet ski qui se déroule en deux étapes, une en Grèce et une autre en Espagne.
Il faut savoir qu’il y a deux types de catégorie en jet ski : le jet ski à selle et le jet ski à bras, j’ai remporté le jet ski à selle.
Puis en début d’année 2022, j’ai remporté le championnat du monde dans la catégorie jet ski à bras qui s’est déroulée à Pattaya, en Thaïlande.

Comment vois-tu la suite de tes projets ?

Je vais essayer de continuer dans le secteur du BTP et dans la pratique à haut niveau du jet ski. Mais il faut savoir que le jet ski n’est pas un sport où l’on peut en vivre. En effet, c’est très peu rémunéré et il s’agit d’un sport qui coûte très cher. C’est pour cela que j’ai choisi de garder le BTP pour continuer ma passion.

Prochainement, j’ai le championnat de France qui va se dérouler courant mars-avril 2022. Il va donc falloir bien s’entraîner durant l’hiver et essayer de regagner ce championnat que j’avais remporté en 2021.

En 2 mots, que représente pour toi l’ESCT ?

De grandes amitiés et de belles relations à l’ESCT Marseille et l’ESCT Bordeaux-Mérignac. Puis également les relations avec les intervenants qui sont vraiment particulières. On est très proches d’eux et c’est très intéressant et enrichissant.

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