Tous à sa moustache !
Lucas Fraix, étudiant en BAC+2 Conducteur de Travaux du Bâtiment et du Génie Civil à l’ESCT Lyon, a relevé haut la main le défi lancé à l’occasion de Movember : “Tous à sa moustache”.
Pourquoi as-tu rejoint le défi « Tous à sa moustache » ?
C’est quelque chose qui m’a toujours intéressé. Avec des amis, chaque année, on se disait qu’il fallait que l’on essaye puis on n’osait jamais. Au final, l’année dernière, on s’est motivés, puis on a franchi le pas. En parallèle, deux personnes de mon entourage proche ont été touchées par le cancer ces deux dernières années, cela m’a donné une motivation supplémentaire pour franchir le cap et soutenir la cause.
Que dirais-tu à ceux qui hésitent à participer à Movember ?
J’entends souvent : « j’aimerais faire Movember mais je ne vais ressembler à rien avec la moustache ». Movember, c’est l’occasion d’essayer sans craindre d’être jugé. C’est pour la bonne cause et c’est le principe même du défi. Lorsque l’on est vraiment impliqué dans quelque chose, l’avis des autres n’est pas vraiment un obstacle. Puis, on prend goût au fait d’entretenir sa moustache. C’est un peu notre makeup routine à nous !
Ce défi t’a-t-il permis d’échanger sur la prévention des cancers masculins ?
Oui ! Tout le monde cherche à savoir pourquoi on se met à porter la moustache. Beaucoup ne connaissent pas le mouvement donc ça permet d’échanger et surtout de sensibiliser. Certaines personnes se lancent même dans le défi ! Movember se développe de plus en plus et c’est amusant de voir certaines réactions, surtout dans le métro, de voir plein de moustachus.
Comment t’es-tu senti en représentant cette cause à travers ce geste symbolique ?
C’est une fierté ! C’est une cause qui me tient tellement à cœur et pouvoir échanger avec d’autres personnes autour de ces sujets est vraiment important pour moi. Il ne faut pas oublier que Movember ne concerne pas uniquement les cancers masculins, mais aussi la santé mentale et la prévention des suicides. En rendant ce mouvement le plus populaire possible, cela peut vraiment aider ceux qui en ressentent le besoin.
Une anecdote à partager sur cette expérience ?
J’en ai plein ! Entre les amis de mon père qui ont fini par tenter la moustache, les personnes âgées à qui ça fait plaisir de voir des jeunes porter la moustache ou encore les premières réactions de mes proches lorsqu’ils me voient. Entre ceux qui adorent et ceux qui détestent, notamment ma copine qui n’a pas aimé du tout me voir avec la moustache la première année et cette année, après s’être habituée à me voir avec, elle commence à aimer. Je ne sais pas si je ne vais pas la garder le reste de l’année finalement.
Qu’as-tu pensé de la visioconférence proposée par l’ESCT avec le Pr. Aurel Messas sur les cancers masculins ?
J’ai trouvé la conférence hyper intéressante. Le Pr. Aurel Messas a montré le problème sous un angle différent, en rentrant plus dans le détail des conséquences du cancer et du parcours pour le diagnostiquer. C’est plus parlant et plus « choquant ». J’ai bien aimé aussi le fait de réunir les différents campus sur une même intervention, ça nous permet de sortir un peu de nos campus respectifs !
Un dernier mot ?
Le but de Movember est de montrer à chacun qu’il n’est pas seul. Il y a des personnes qui le soutiennent et qui peuvent l’aider, et ce, sans même devoir lui parler. Plus nous sensibiliserons au mouvement, plus il prendra tout son sens.